Leucanthemum vulgare Lam.

Grande Marguerite - Asteraceae

Infos

Statut : Validée
Publiée le 29 mai 2024
Par Fanny-Gerij
Vérifiée par sophie.nadot

Apparait dans les collections suivantes :

Description morphologique

Herbacée gynomonoïque, vivace, hémicryptophyte à rosette, qui peut atteindre jusqu'à 80 cm de haut. Cette plante est poilue sur certains organes (voir description des organes). Le bouton de l'inflorescence est jaune et plat, légèrement creusé. Les feuilles de la base sont pétiolées alors que celles de la tige sont sessiles et en forme de spatule.

Description vulgarisée

La grande marguerite mesure entre 20 cm et 80 cm, sa tige est dressée, polygonale et plus ou moins pubescente. Ses feuilles simples irrégulièrement dentées sont différentes selon leur position. Celles de la base sont oblongues et possèdent un long pétiole, tandis que les supérieures n'ont pas de pétiole et présentent une forme de spatule. L’inflorescence est un capitule dont les fleurs centrales sont tubulaires et de couleur jaune, alors que les périphériques sont en languette et de couleur blanche. Le capitule mime ainsi une fleur blanche au coeur jaune. Le fruit est un akène strié noir et blanc, ressemblant à une graine de tournesol.

Tige

La tige aérienne est visible une partie de l'année, dressée, ramifiée, à section polygonale-pleine.
Sa surface est lisse, faiblement pubescente au moins quand elle est jeune.

Feuilles

Les feuilles sont disposées de façon alterne spiralée et elles sont simples.
Le limbe est lancéolé-oblong-pubescent, à marge foliaire dentée et à nervation pennée.
Le pétiole est absent.

Inflorescence

Les fleurs sont organisées en inflorescences. L’inflorescence est un capitule.

Fruits

Le fruit est un akène.

Fleur femelle

Fleur zygomorphe. Le périanthe est composé de 5 pétales soudés sur moins de la moitié de la longueur ; gynécée composé de 2 carpelles soudés uniquement au niveau de l'ovaire ; ovaire infère. La couleur principale de la fleur est blanc. Les fleurs femelles ressemblent à des pétales, mais la languette blanche correspond bien à une corolle.

Fleur bisexuée

Fleur actinomorphe. Le périanthe est composé de 5 pétales soudés sur plus de la moitié de la longueur ; androcée composé de 5 étamines soudées sur moins de la moitié de la longueur ; androcée soudé à la corolle, gynécée composé de 2 carpelles soudés uniquement au niveau de l'ovaire ; ovaire infère. La couleur principale de la fleur est le jaune vif. Le capitule comporte deux types de fleurs : des fleurs jaunes et actinomorphes au centre, des fleurs blanches et zygomorphes (en languette) à la périphérie.

Le saviez vous ?

Leucanthemum provient du grec "leukos" et "anthemon", signifiant "blanc" et "fleur", tandis que « vulgare » se traduit par "commun". Cela signifie donc fleur blanche commune!

Période de floraison et de fructification

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Écologie

Altitude : De 0 à 2400 m .

Affinités écologiques : héliophile, acidiphile, basiphile, calcicole, neutrophile.

Habitat(s) : Prairies de fauche, pelouses, layons forestiers, fossées talus, bermes, bois clairs, sur sol légèrement acide à légèrement basique..

Plante :
Système de reproduction allogame, dispersion des graines ou des fruits par la gravité (barochorie).

Propriétés

La grande marguerite est connue pour ses propriétés antispasmodiques, calmantes, digestives et astringentes. Les fleurs séchées ont été utilisées sous forme d'infusion.

Aire de répartition et statut

En France métropolitaine, la plante est présente à l'état sauvage, où elle est indigène. Statut UICN : Préoccupation mineure (LC).

Ne pas confondre avec

Tanacetum parthenium

La grande camomille se distingue par son bouton floral bombé (comme toutes les Asteraceae nommées "Camomille") et ses feuilles pennatiséquées (découpées en plusieurs lobes).

Complément d'anecdote

La racine de Leucanthemum vulgare Lam. était auparavant consommée en salade. Les jeunes pousses, les fleurs fraîches et le bouton floral peuvent être mangés crus ou cuits.

Agroécologie

La plante préfère ces expositions :
7 - héliophile (50 000 lux), 8 - perhéliophile (75 000 lux)

Elle supporte ces taux d'humidité :
5 - aéromésohydrique (50%)

Sa continentalité est :
5 - intermédiaire (AT≈21°C)

Elle est adaptée aux sols :
4 - acidoclines (5,0<pH<5,5), 5 - neutroclines (5,5<pH<6,5), 6 - basoclines (6,5<pH<7,0)
dont l'humidité est :
5 - mésohydriques, 6 - mésohygroclines, mésohygrophiles
dont la texture est composée de :
3 - limon
dont la richesse en azote est :
5 - mésotrophiles (≈500 µg N/l)
dont la salinité est :
0 - ne supportant pas le sel, 1 - hyperoligohalines, [0-0,1% Cl-]

Elle tolère la température minimale de -15 °C.

Elle supporte le gel.

Elle pousse dans des bandes fleuries, dans des pelouses, dans des prairies, dans des ourlets, dans des friches.

Cette plante présente une multiplication végétative grâce à des rhizomes.

Cette plante est utilisée comme plante compagne des maraîchages.

Elle est toxique pour les équins et l'humain au niveau des feuilles, des fleurs.

La grande marguerite est indispensable au développement de la mouche de la marguerite, ses larves se nourrissent des graines en formation dans le capitule.

La persistance de son stock semencier est faible (moins de 5 ans).

Cette plante est connue pour être ou avoir été cultivée pour les usages suivants :
autre.

Sources : eADCF – Savoir-faire en production fourragère [https://www.eagff.ch/fr/connaitre-les-plantes-des-prairies/autres-plantes/caracteristiques-par-espece/marguerite] [consulté le 28/05/2024]

Cette plante est connue pour ces propriétés, autres que la toxicité :
provoquer des dermatites.

La plante n'a aucun statut de protection sur tout le territoire métropolitain (LC).

Références

  • https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-38749-synthese
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_commune
  • Jauzein P. & Nawrot O. Flore d'Ile-de-France (Edition Quae, 2011)
  • https://www.floriscope.io/plantes/leucanthemum-vulgare
  • https://weedipedia.bioindication.com/#/taxon/72497/Leucanthemum%20vulgare