Galium mollugo L.
Infos
Apparait dans les collections suivantes :
Herbacée vivace, hémicryptophyte stolonifère, qui peut atteindre jusqu'à 160 cm de haut. Cette plante est poilue sur certains organes (voir description des organes).
Description vulgarisée
Plante de grande taille (peut être supérieur à 1m), vivace à tige à section carré. Les feuilles sont groupées par étage successifs sur la tige. Elles sont simples, allongées avec une nervure médiane et de petite taille. Les fleurs sont petites, blanches et groupées en rameaux sur lesquels des axes secondaires portent les fleurs. La tige peut se laisser tomber sur le sol ou un support, ou, se tenir droite. Les fruits sont petits, dépourvus de poils, mais ont un aspect granuleux à leur surface
La tige aérienne est visible une partie de l'année,
prostrée à la base puis dressée, ramifiée, à section carrée.
Sa surface est lisse au moins quand elle est jeune.
Les feuilles sont disposées de façon verticillée et elles sont simples.
Le limbe est ovale-lancéolé-oblong, à marge foliaire entière et à nervation uninervée en apparence.
Le pétiole est plus court que le limbe, engainant.
Les stipules sont exactement semblables aux feuilles.
Les fleurs sont organisées en inflorescences. L’inflorescence est une panicule.
Le fruit est une capsule.
Fleur actinomorphe. Le périanthe est composé de 4 pétales soudés sur moins de la moitié de la longueur ; androcée composé de 4 étamines libres ; gynécée composé de 2 carpelles soudés au niveau de l'ovaire et du style ; ovaire infère. La couleur principale de la fleur est le blanc. peut être glabre ou pubescent
Le saviez vous ?
On peut extraire un colorant naturel rouge de ses racines.
Altitude : Entre 0 et 2000m d'altitude .
Affinités écologiques : neutrophile, nitrophile.
Habitat(s) : bois et lisières de forêt, haies.
Plante :
Système de reproduction à régime mixte,
à pollinisation par les insectes (entomophilie),
dispersion des graines ou des fruits par la gravité (barochorie).
Propriétés
Effet diurétique, calmant, antispasmodique, elle était utilisée pour combattre l’obésité et le diabète. Cette plante contiendrait tout le cocktail enzymatique pour faire cailler le lait.
En France métropolitaine, la plante est présente à l'état sauvage, où elle est indigène, adventice. Statut UICN : Préoccupation mineure (LC).
Galium album, Mill. 1768
Corolle de 3-5 mm de diamètre et pédicelles plus courts que la fleur (contrairement à G. mollugo, avec une corolle de 2-3 mm de diamètre et des pédicelles plus longs que la fleur).
Complément d'anecdote
La plante est lithontriptique et vulnéraire. Elle est également utilisée pour traiter l'épilepsie et l'hystérie. L'asperuloside (un terpène) et la coumarine (un benzopyrone) se trouvent dans certaines espèces de Galium. L'asperuloside peut être converti en prostaglandines (des composés similaires aux hormones qui stimulent l'utérus et affectent les vaisseaux sanguins), ce qui rend ce genre d'un grand intérêt pour l'industrie pharmaceutique. Une teinture rouge est obtenue à partir de la racine. Elle est très difficile à utiliser. C'est un bon couvre-sol pour pousser à l'ombre fraîche sous les arbustes ou dans un jardin boisé. G. mollugo peut s'hybrider avec G. verum. L'hybride a une tige quadrangulaire comme G. mollugo mais ressemble plus à G. verum.
La plante préfère ces expositions :
8 - perhéliophile (75 000 lux)
Elle supporte ces taux d'humidité :
5 - aéromésohydrique (50%)
Sa continentalité est :
5 - intermédiaire (AT≈21°C)
Elle est adaptée aux sols :
7 - basophiles (7,0<pH<7,5)
dont l'humidité est :
5 - mésohydriques
dont la texture est composée de :
3 - limon
dont la richesse en azote est :
6 - méso-eutrophiles (≈750 µg N/l)
dont la salinité est :
0 - ne supportant pas le sel
Elle tolère la température minimale de -15 °C.
Elle supporte le gel.
Elle pousse dans des pelouses, dans des prairies, dans des ourlets, dans des forêts, dans des friches, dans des haies.
Cette plante présente une multiplication végétative grâce à des stolons.
Elle est connue pour émetttre des substances allélopathiques.
Des galles sont formées par Perrisia galii, un diptère.
Cette espèce est observée fréquemment dans les cultures et leurs abords, en bordure de parcelles cultivées - haies, dans de grandes cultures, type open field d'hiver.
Cette plante est favorisée dans les systèmes de culture avec travail du sol modéré superficiel (0-5 cm).
La persistance de son stock semencier est faible (moins de 5 ans).
Cette plante est connue pour ces propriétés, autres que la toxicité :
antioxydant.
La plante n'a aucun statut de protection sur tout le territoire métropolitain (LC).
Références
- eFlore. (s. d.). Tela Botanica. Consulté 26 mai 2024, à l’adresse https://www.tela-botanica.org/eflore/
- Galium mollugo (whorled bedstraw) : Go Botany. (s. d.). Consulté 26 mai 2024, à l’adresse https://gobotany.nativeplanttrust.org/species/galium/mollugo/
- Mersereau, D., & DiTommaso, A. (2003). The biology of Canadian weeds. 121. Galium mollugo L. Canadian Journal of Plant Science, 83(2), 453‑466. https://doi.org/10.4141/P01-152
- naturelle, M. national d’Histoire. (s. d.). Galium mollugo L., 1753—Gaillet commun, Gaillet Mollugine, Caille-lait blanc. Inventaire National du Patrimoine Naturel. Consulté 26 mai 2024, à l’adresse https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/99473
- Mollugo—FNA. (s. d.). Consulté 26 mai 2024, à l’adresse http://floranorthamerica.org/Mollugo