Chelidonium majus L.

Grande Chélidoine - Papaveraceae

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Statut : Validée
Publiée le 27 mai 2024
Par marine-malterez
Vérifiée par ClementM

Apparait dans les collections suivantes :

Description morphologique

Herbacée vivace, hémicryptophyte à rosette, qui peut atteindre jusqu'à 80 cm de haut. Cette plante est poilue sur certains organes (voir description des organes). Les feuilles sont velues et blanches dessous, bien vertes et glabres sur le dessus. Celles de la rosette sont longuement pétiolées alors que celles de la tige sont sessiles.

Description vulgarisée

La grande chélidoine est une plante herbacée vivace mesurant entre 30 et 80 cm. Les tiges sont velues et cassantes. Ses feuilles sont blanches en dessous et sont découpées en lobes ovales. Les fleurs jaunes perdent rapidement leurs sépales puis leurs pétales. Le fruit est une capsule allongée de 3 à 4 cm, glabre, à 2 valves s'ouvrant de bas en haut.

Tige

La tige aérienne est visible une partie de l'année, dressée, ramifiée, à section circulaire-creuse.
Sa surface est lisse, fortement pubescente au moins quand elle est jeune.

Feuilles

Les feuilles sont disposées de façon alterne spiralée et elles sont composées.
Le limbe est pennatiséqué-pubescent, à marge foliaire lobée et à nervation pennée.
Le pétiole est plus court que le limbe.

Inflorescence

Les fleurs sont organisées en inflorescences. L’inflorescence est une ombelle.

Fruits

Le fruit est une capsule.

Fleur bisexuée

Fleur actinomorphe. Le périanthe est composé de 2 sépales libres et 4 pétales libres ; androcée composé de plus de 20 étamines libres ; gynécée composé de 2 carpelles soudés au niveau de l'ovaire et du style ; ovaire supère. La couleur principale de la fleur est le jaune vif. La fleur est pubescente sur le calice. Les sépales tombent dès l'ouverture de la fleur.

Le saviez vous ?

Cette plante est aussi appelée "herbe aux verrues" car son latex irritant peut permettre de traiter les verrues.

Période de floraison et de fructification

J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D

Écologie

Altitude : entre 0 et 1500m .

Affinités écologiques : basiphile, calcicole.

Habitat(s) : Vieux murs, haies, décombres, friches, lisières forestières.

Plante :
Système de reproduction à régime mixte, dispersion des graines ou des fruits par les animaux (zoochorie), par la gravité (barochorie).

Propriétés

Le latex qui s'échappe quand on casse la feuille ou tige de la chélidoine contient une trentaine d'alcaloïdes toxiques.

Aire de répartition et statut

En France métropolitaine, la plante est présente à l'état sauvage, où elle est indigène, adventice. Statut UICN : Préoccupation mineure (LC).

Ne pas confondre avec

Pseudofumaria lutea

Le corydale jaune affectionne aussi les vieux murs. Il est cependant plus rare en France.

Complément d'anecdote

Les graines sont dispersées par des fourmis. Elles possèdent en effet une excroissance charnue, l'élaïosome, appréciée par les fourmis.

Agroécologie

La plante préfère ces expositions :
6 - hémihéliophile (10 000 lux)

Elle supporte ces taux d'humidité :
6 - intermédiaire (60%)

Sa continentalité est :
5 - intermédiaire (AT≈21°C)

Elle est adaptée aux sols :
7 - basophiles (7,0<pH<7,5)
dont l'humidité est :
4 - mésoxérophiles
dont la texture est composée de :
3 - limon
dont la richesse en azote est :
8 - pereutrophiles (≈1250 µg N/l)
dont la salinité est :
0 - ne supportant pas le sel

Elle tolère la température minimale de -30 °C.

Elle supporte le gel.

Elle pousse dans des bandes fleuries, sur des sols rocailleux, dans des pelouses, dans des prairies, dans des ourlets, dans des forêts, dans des bosquets, dans des friches, dans des haies.

Elle est toxique pour tous les animaux d'élevage et l'humain au niveau de toutes ses parties.

La persistance de son stock semencier est faible (moins de 5 ans).

Cette plante est connue pour être ou avoir été cultivée pour les usages suivants :
ses propriétés médicinales.

Sources : Site de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel: Grande chélidoine

La plante n'a aucun statut de protection sur tout le territoire métropolitain (LC).

Références

  • Site de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN): https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/90669/tab/fiche
  • Tela Botanica: https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-16703-synthese
  • Omnibota: http://www.omnibota.com/Fiches/?Pg=Desc&pageNum_Classification1=270&totalRows_Classification1=1956&idClassification=10752#about-section